Nutrition grossesse
Il n'est pas nécessaire d'être un expert pour savoir qu'une bonne alimentation est très importante pour la santé de la mère et du bébé. Ce que nous mangeons pendant la grossesse peut avoir un impact.
Notre alimentation avant la conception, ainsi que pendant la grossesse, peut provoquer du diabète gestationnel. Une fois le diagnostic de diabète gestationnel posé, vous êtes plus susceptible de subir des interventions et, s'il n'est pas contrôlé, votre bébé risque de subir des complications, voire de mourir.
Besoins nutritionnels
La grossesse est la période la plus exigeante dans la vie d'une femme sur le plan nutritionnel. Une bonne nutrition est nécessaire pour :
- La croissance du placenta.
- L'augmentation du volume sanguin.
- L'augmentation du débit cardiaque.
- L'augmentation des liquides.
- Les changements hormonaux.
- Modification du tissu mammaire pour l'allaitement.
- Des modifications des fonctions pulmonaires, rénales, urinaires et reproductives.
Une bonne nutrition est nécessaire avant même la conception. La vitamine B (folate) est précieuse. Cette vitamine est nécessaire au développement du système nerveux du tube neural qui se produit au cours des six premières semaines de grossesse.
Les experts recommandent à toutes les femmes qui planifient une grossesse de consommer au moins 400 mcg de folate par jour un mois avant la conception.
La supplémentation doit se poursuivre tout au long du premier trimestre. Si le tube neural ne se ferme pas correctement, des malformations congénitales peuvent être provoquer.
À l'exception du sodium et du potassium, les apports nutritionnels de toutes les vitamines et minéraux sont plus élevés pendant la grossesse (et l'allaitement). Les femmes enceintes ne consomment pas suffisamment de fer, tandis que 60% présentent une carence en magnésium et 79% ne reçoivent pas suffisamment de calcium via leur alimentation.
Les besoins en calcium de la mère et du bébé doublent pendant la grossesse ; le calcium est vital pour le développement des os et des dents, et certaines études montrent qu'une supplémentation en calcium pourrait même éviter la dépression post-natale.
Le cerveau du bébé en développement se développe rapidement au cours du dernier trimestre et dépend de l'apport en DHA de la mère. Des études cliniques ont montré que l'augmentation de l'apport en DHA de la mère avec de l’huile de poisson entraîne une augmentation des taux sanguins de DHA chez le nouveau-né. Le cerveau continue de croître et de se développer rapidement pendant la première année et un apport en DHA est nécessaire pendant cette période.
Le fer est très important
Les besoins en fer augmentent considérablement pendant la grossesse, en particulier au cours des deuxième et troisième trimestres. Le fer est essentiel à la production de globules rouges sains qui transportent l'oxygène vers tous les tissus de l'organisme, y compris le placenta.
Un faible taux de fer peut évoluer vers en anémie ferriprive, c'est-à-dire un état dans lequel le nombre de globules rouges sains est insuffisant pour fournir suffisamment d'oxygène aux tissus de l'organisme.
Du coup vous souffrez de fatigue, de faiblesse, d'un manque d'appétit et d'une accélération du rythme cardiaque. Il est vraiment préférable d’éviter la carence en fer. Les végétariens sont plus exposés au risque de carence en fer pendant la grossesse vu qu'ils ne mangent pas de viande.
Sachez que le thé peut aggraver les taux de fer, car il diminue l'absorption du fer. Évitez de boire du thé (noir ou vert) à l'heure des repas et veillez à prendre un supplément de fer.
Conseils diététiques
Les modifications du régime alimentaire des deux parents devraient être abordées au moins quatre mois avant la conception et le régime doit être maintenu pendant toute la grossesse et la période d'allaitement.
Mangez des aliments riches en protéines : du poisson, des viandes maigres, des noix, des graines, des œufs, des fruits de mer, des huiles saines, de bonnes graisses (beurre, ghee, avocat) des légumes verts à feuilles, des légumes de couleurs variées, de l'eau filtrée (buvez-en davantage le matin, moins l'après-midi/soirée).
Huiles à utiliser : L'huile d'olive s'utilise de préférence froide (sur les salades, etc.) et pour la cuisson, l'huile de coco extra vierge, l'huile de macadamia ou l'huile d'arachide.
Mangez modérément : Fruits, épices, herbes fraîches, fromages, produits laitiers.
Mangez occasionnellement : Des glucides riches en amidon (par exemple, des pommes de terre ou du riz, à consommer de préférence froids), des fruits secs, des graisses saturées et des fruits à IG élevé (par exemple, des bananes).
Limitez : le sel (optez pour le sel de l'Himalaya), le chocolat, la caféine.
Évitez : Les céréales transformées, les aliments à IG élevé (grains de blé, aliments raffinés), les viandes bien cuites et les viandes barbecue, les sucres, les produits laitiers allégés, les boissons et produits diététiques, les édulcorants artificiels, les produits à base de soja, l'huile de colza, les gras trans, l'huile de palme, les huiles végétales, les aliments frits, les conservateurs, les colorants artificiels, les drogues, les cigarettes, l'alcool.
Commencez la journée par un petit-déjeuner sain
Si vous avez du mal à modifier votre régime alimentaire, commencez par un seul repas par jour. Le petit-déjeuner est particulièrement important car ce que vous mangez au petit-déjeuner régule votre taux de glycémie pour le reste de la journée.
La bonne nouvelle, c'est qu'il existe une multitude d'aliments sains ET délicieux que vous pouvez manger au petit-déjeuner.
Faites de l'exercice
L'exercice physique aide également à lutter contre la résistance à l'insuline. La marche, la natation et le yoga sont des exercices faciles à faire et qui amélioreront votre forme physique, votre force et votre souplesse.
Essayez de faire au moins 30 minutes de marche par jour. Si au début 30 minutes c’est trop dur, vous pouvez commencer par faire 10 minutes de marche et augmenter petit à petit la durée.
Demander toujours à votre médecin avant de faire de l’exercice !